samedi 12 décembre 2015

Rainy Friday


Un vendredi pluvieux sur la côte ouest d'un nouveau monde...



Maintenant que nous travaillons, nous avons moins l’occasion de faire de petites escapades. Le vendredi 6 novembre (il y a plus d'un mois oui!), nous sommes tous les deux en congé. Une opportunité pour aller découvrir un petit coin de paradis que même la pluie n’a pas pu entraver. C’est toujours plus amusant de se balader sous un ciel bleu et ensoleillé mais c’est tout aussi fascinant de découvrir un lieu, tel qu’il est, par un temps venteux et pluvieux habituel sur cette partie de la côte nord-pacifique.


Le matin, nous avons fait 50 minutes de bus le long de la côte, à flanc de montagne, jusqu’à rejoindre le petit village de Horseshoe bay. Cette localité est située, comme son nom l’indique, dans un creux en forme de fer à cheval à l'embouchure de la baie Howe. Elle prend place au bord du détroit de Géorgie qui sépare l'île de Vancouver du continent et est encaissée dans la chaîne des Coast Mountains, non loin du Mont Cypress. Elle constitue avant tout un port de pêche mais aussi un terminal pour les bateaux qui font la traversée entre le continent et l’île de Bowen Island, située à 15-20 mins en ferry, que nous avons eu la chance de voir au loin dans la brume.


Arrivés en fin de matinée, c’est sous une incessante pluie fine que nous faisons nos premiers pas dans le village. Une brume épaisse coiffe les montagnes et recouvre sa chevelure de sapins.


Le mauvais temps nous amène à pousser les portes de chez Troll’s, un établissement réputé depuis la 2ème guerre mondiale pour ses ‘fish & chips’. Nous y goutons leur spécialité : le traditionnel fish & chips dans sa version locale au saumon régional. Un délice agrémenté d’une sauce tartare maison et d’un point de vue confortable et sec sur une mer agitée par une météo décidément peu clémente. La dernière frite du plat, petite et croquante, survient en même temps qu’une accalmie. Nous nous empressons de payer l’addition et de filer découvrir les recoins sauvages des alentours.















Au cœur d’une baie isolée, nos pas croisent ceux d’un curieux personnage pour qui ces fantastiques paysages maritimes ne constituent rien de plus que le décor d’une balade quotidienne. Amoureux de la nature, il ne voudrait vivre nulle part ailleurs. Il nous montre la photo de son cochon dans son portefeuille et parle des raton-laveurs avec tendresse. Il évoque la forte population de cougars, ou ‘mountain lions’, des alentours et nous raconte la fois où il a pu observer une baleine à l’endroit même où nous nous trouvons.





Nous nous baladons le long de la côte escarpée et arrivons dans une zone protégée à la géologie étonnante. Nous y découvrons des paysages fascinants dans une ambiance de brume et de brouillard. L’île de Bowen, à peine discernable à travers la couche de nuage, nous surveille au loin. Cette terre embrumée nous rappelle à la fois Isla Nublar (cfr Jurassic Park) et Shutter Island (cfr l’adaptation éponyme de Scorsese du roman de Dennis Lehane). Nous sommes seuls au monde, à moins d’une heure de route d’une métropole. Il fait gris et bleu à la fois dans une luminosité inhabituelle. Nous observons, à une quinzaine de mètres de nous, des lions de mer jouer dans l’eau.


Les photos valent parfois mieux que les mots. Ceux-ci peuvent certes aider à recréer une ambiance, mais rien n’équivaudra jamais l’expérience des sens.







Nous sommes désolés de ne pouvoir vous partager que si peu.

A bientôt :)


Simon & Ivana





mercredi 11 novembre 2015

Une vie d'hôtel

Salut tout le monde!

Voici le topo des 10 derniers jours concernant notre petit quotidien à Vancouver. Cet article a donc été écrit sur l’espace de 10 jours et est composé de deux « épisodes ».


Episode 1: nos deux premiers hôtels 
Ecrit le 1/11

HASTING STREET 

Voilà maintenant quelques jours que nous avons changé de quartier pour notre plus grand plaisir. Après seulement 6 nuits dans notre premier hôtel, nous nous devions de changer de place. Dès que nous franchissions la porte de l’hôtel, nous pénétrions dans un autre monde beaucoup moins sécurisant que le reste de la métropole. Nous n’avions pas vraiment peur de nous faire voler notre sac ou de nous faire agresser par les SDF ambulants. En soi, ils ne nous parlaient pas, ils nous dévisageaient juste lorsque l’on passait devant leur tapis et caddies remplis de vieilles batteries de gsm et autres objets crades divers à vendre. Nous avions juste en permanence cette vaste impression d’être plongés au milieu de la série… Walking Dead. Les gens déambulant dans cette rue ne peuvent plus être qualifiés d’ « humain » à proprement dit, mais bel et bien de zombie. Ils errent sans but dans la rue, parlent seuls ou du moins crachent des mots dans le vide, font des aller-retour sur un même trottoir, boitent … Les nuits paisibles dans ce quartier n’existent pas puisque les zombies sortent exclusivement la nuit. Ils se font plus nombreux chaque heure de la soirée sur leur maison qu’est le trottoir, à crier sur la voie publique.

Anecdote sympathique : des scènes de la série « Fear the walking dead » ont été tournées dans la rue où Simon travaille.


GASTOWN

Lundi 26 octobre, on prend le taxi jusqu’à notre nouveau lieu de résidence temporaire : Gastown. Ce quartier historique est le plus vieux de Vancouver. C’est à cet endroit que l’aventurier et soiffard Jack Deighton, dit Gassy Jack, ouvrit le premier saloon pour rafraîchir les bucherons qui travaillaient dans les environs (après la courte ruée vers l’or, c’est en effet l’industrie du bois qui amena les premiers colons à s’installer définitivement sur les terres des indiens Squamish). De cet établissement est née la ville. Gastown est un petit coin paisible qui tranche totalement avec le skyline du downtown. Les petites maisons de briques rouges abritent de sympathiques boutiques et de charmants restaurants.

Gassy Jack 

Le quartier de Gastown















On débarque alors à l’auberge de jeunesse et découvrons qu’elle est située au-dessus d’un pub. Vous voyez la Cour Saint-Jean dans le carré à Liège? Ou bien le Pot-au-lait ? Voilà dans quoi on est destiné à dormir … Une auberge-bar diffusant comme unique playlist le best of d’ACDC. 
Plus tard dans l’après-midi, on découvre notre chambre : elle est spacieuse, on a même un lit deux personnes superposé (mais on est seuls dedans, soyons clairs) avec une arrière pièce. Au fil des jours, on s’attache de plus en plus à cette auberge qui n’est pas si crado une fois qu’on a franchi les escaliers.
Sinon, pour la petite anecdote : le déjeuner est compris dans le prix. On a droit à un muffin et une tasse de café chacun. Alors que le premier jour, Ivana est déçue de voir que les muffins sont aux fruits rouges et pas au chocolat (des fruits ? c’est quoi cette blague ?) le lendemain, elle observe que cette fois, il y a plusieurs sortes : certains ont des morceaux de fruits rouges et d’autres semblent être au chocolat. Elle prend en main celui qui semble avoir la plus grosse pépite: elle est immense ! Ivana la touche pour la gouter… Quand celle-ci commence à gesticuler : HO MON DIEU UN CAFARD ! Ivana jette le muffin et la petite bête part se réfugier en cuisine. Ivana s’est remise du choc depuis mais ne fera plus jamais confiance au muffin au chocolat de ce bar (en même temps, on peut pas prétendre écouter du métal et avoir une cuisine clean, right ?)




Le pub Cambie de l'hotel, le soir d'Halloween

Episode 2 : Un nouvel appart et deux nouveaux hôtels
Ecrit le 10/11

Donc ça, c’était le chapitre 1 où nos seuls problèmes résidaient dans les muffins de l’auberge et les zombies d’Hasting Street.

En seulement quelques jours, une foule de changements ont eu lieu.

Une semaine plus tôt, nous avions signé un bail d’appartement dont le loyer était assez important. Il était pourtant à peu près le même que celui de tous les logements visités, en ayant l’avantage de nous permettre d’emménager avant et de fournir un certain confort et une vue à couper le souffle. Quelques jours plus tard, nous sommes tombés sur une opportunité qui nous a fait réfléchir : un studio tout aussi correct pour 300 dollars en moins par mois (+- 200€). Ce dernier est super comfortable, avec balcon et vue sur la ville. Il met à disposition de ses occupants une salle de fitness.

Notre désir de voyager et nos salaires nous ont fait prendre conscience de l’énormité du loyer que nous allions payer. Nous sommes en effet actuellement payé 10,75 dollars/heure, et avons dans notre poche environs 9,4 dollars/heure (soit 6,40 euros) une fois les impôts anticipatifs déduits. Il s’agit du salaire minimum en Colombie-Britannique et c’est le salaire de tous  nos collègues, à postes égaux. Avec un temps plein, 40h/semaine, nous ne gagnerons que 1500 dollars par mois, ce qui correspond à environ 1000€. Ce n’est pas beaucoup mais tant que ça nous permet de vivre le moment présent et de nous offrir de magnifiques escapades, c’est la seule chose qui compte. Nous ne voulions pas devoir travailler 7j/7 pour payer nos voyages et un appartement dans lequel nous ne serions jamais. Nous avons donc rompu notre précédent bail. C’était risqué car nous avions déjà donné la caution. Le propriétaire a finalement accepté de nous rendre la grosse majorité de la caution car il a pu trouver d’autres locataires.

GRANVILLE STREET

Mardi 3 novembre, nous avons signé pour notre nouveau studio. Nous emménagerons le 1er décembre. Il se situe dans la plus célèbre rue de Vancouver : Granville Street. Cette immense avenue aux allures de la newyorkaise Broadway est bordée de nombreux magasins. Elle abrite des salles de spectacle et de nombreux bars, clubs et restaurants. Cette rue ne dort jamais. Elle est animée du matin au soir.

Granville Street est marquée par une double dualité :une opposition entre la première partie de la rue qui abrite de haut building et la seconde des batiments de quelques étages – parfois un seul – aux allures d’antan (dont le célèbre théâtre-cabaret « Vogue ») - et une confrontation entre le « haut » et le « bas » de la ville. Si nous levons les yeux, nous apercevons d’étincelants gratte-de-ciel qui reflètent la lumière du soleil, des enseignes lumineuses de cabarets et d’établissement divers. Si nous dirigeons notre regard vers les pavés et les étoiles dont ils sont jaugés, nous ne pouvons pas manquer les victimes du capitalisme, emmitouflés dans leur sac de couchage, qui dorment à la tombée de la nuit dans les renfoncements des commerces et sur le parvis d’un théâtre qui n’en a plus que le nom. Granville Street semble être un condensé de l’image européenne de l’Amérique, dans toute sa complexité.


Granville Street et l’emblématique théatre "VOGUE"
Granville Street de nuit - le jour d'Halloween


Mercredi 4 novembre, nous avons (encore) changé d’hôtel pour rejoindre une auberge de jeunesse plus que sympathique dans cette fameuse Granville Street. 


On a quitté le Cambie Hotel de Gastown.... très chargé!

Cet hotel nous offre un super déjeuner le matin. Ce qui n’est pas rien parce que nous sommes actuellement légèrement sur nos sous. Au début de notre séjour, nous avons profité de notre temps libre, des plaisirs de la ville et dépenser de l’argent presque comme si nous étions en vacances. Nous avons toujours de quoi vivre confortablement mais notre réserve diminue tout doucement et nous voulons garder de quoi voyager durant notre séjour. Le séjour prolongé à l’hôtel n’était pas prévu et la perte d’une partie de la caution non plus. Nous avons donc décidé de réduire nos dépenses, notamment concernant la nourriture qui revient vitre chère lorsque mange dehors. Il est dur de résister aux milles saveurs des milles cultures des milles restaurants et snacks de la ville. En attendant notre sutdio et notre cuisine, nous disposons, depuis notre précédent hôtel, d’une « kitchenette » commune avec un micro-onde.

On prend la situation à la rigolade : on a droit qu'à un seul muffin par déjeuner, on en dérobe pourtant un autre dans notre poche, on fait des économies en ramenant nos bouteilles d’eau consignées (au moins 3cent la bouteille), on découvre le bonheur de manger des nouilles en pot (pas la marque Aiki on s’entend bien, les bonnes nouilles à 30 cent qui n’ont pas de goût), des beans au sirop d'érable et les macaronis au fromage de la marque Kraft. On en est presque à se dire qu’on aurait du faire du porte à porte à Halloween pour avoir des bonbons gratuits. L’avantage de tout ça: on garde de l’argent pour nos voyage, on vit un réel bonheur dès qu’on s’offre un petit extra.

En attendant, on est à l’affût des bonnes affaires pour équiper notre appartement. Aujourd'hui, nous nous sommes rendus à Kitsilano, quartier situé en dessous du downtown pour acheter divers ustensiles pour notre futur appartement (les rendez-vous "vide dressing" continuent même outre atlantique!). On en a profité pour faire le chemin à pied afin de profiter pleinement du magnifique soleil et .... des premières neiges apparentes sur les montagnes avoisinantes! MAGIQUE!

Granville Street ce matin ... On aperçoit les premières neiges!


Les premières neiges

Ivana et les nouveaux ustensiles

Nous avons également appris que nous ne pouvons pas loger dans notre hôtel actuel (qui se situe donc à 1 bloc de notre appartement) plus de 21 nuits (merci la politique de l’auberge). On va donc fin du mois devoir encore changer d'auberge, mais pour la dernière fois ...

Bref, la vie d’hôtel n'est pas de tout repos mais on ne se prend pas la tête : notre voyage est aussi parfait qu’on l’espérait pour le moment.

Bisous !

Ivana et Simon

mercredi 4 novembre 2015

De Lynn Canyon à Deep Cove


Dimanche 25 octobre, après une semaine chargée, nous nous sommes offert une petite escapade dans la nature. Tôt le matin, nous quittons l’hôtel en bus, traversons la baie de Burrard et rejoignons le canyon de la rivière Lynn. De là, nous entamons une petite marche de 15km jusqu'au petit village portuaire de Deep Cove, situé dans une encablure du fjord « Indian arms ». 

La rivière Lynn à gauche, Deep Cove à droite

Après un premier café Starbucks (on devient vite accro), on commence la balade. Nous passons 6 marches en bois et sans transition aucune, nous voilà sur un pont, fait de bois et de cordes, suspendu au milieu de gigantesques conifères nord-américains, au-dessus d’un canyon creusé par une rivière agitée. Autour et en dessous de nous, de magnifiques cascades.

Le pont suspendu


Nous nous enfonçons ensuite dans une forêt de type humide, presqu’une jungle, composée d’immenses sapins et d’arbres aux branches couvertes de mousse. Une végétation particulière couvre le sol. Longues fougères et petits arbustes étonnants tapissent le sol. Nous imaginons au temps des indiens. 













Nous nous éloignons des sentiers pour descendre près de la rivière. Le spectacle que nous offre la nature est à couper le souffle. L’eau s’écoule en cascade d’un coté tandis que de l’autre, la rivière s’écoule calmement. Un ban de saumons stagne paisiblement au pied d’une cascade. Un des leurs saute hors de l’eau devant nous. On se croit dans Pocahontas : « MAIS LA RIVIERE EST LOIN D’ETRE CALME ! Au détouuuur de la rivièèèère. » (Bref Simon a du endurer les chants de Pocahontas pendant un loooong moment). 





"♪ Au détour de la rivière,

J'attends, j'espère,

Qu'au détour de la rivière,

Il sera là,

Venant de la mer" ♪

Un ban de saumons stagnant dans une eau cristalline





Nous remarquons bientôt que cela fait plus d’une heure que nous sommes là et nous n’avons pas encore fait 2km (il nous en reste au moins 10 à faire). Nous décidons d’ arrêter de prendre tous les arbres en photo et avançons de bon pas dans la nature. Nous profitons pleinement de l’expérience et suivons les signes « Baden Powell » (oui oui, c’est le nom de notre trail) sur les arbres. Au bout de 4h de randonnée, on se rend compte que cela fait un petit temps qu’on a justement plus vu l’insigne à la croix scoute. Les chemins commencent à s’entrecroiser. On demande à deux cyclistes qui passent pas là si on est sur le bon chemin. Il semble que oui. On continue donc serein la balade. Au fil du temps, on se rend quand même compte qu’on est définitivement plus dans le sentier Baden Powel. Ivana panique déjà bien évidemment déjà tandis que Simon se réfère au son des bateaux qui arrivent au port pour situer la mer. « Mais si: l’océan est de ce coté donc on y est bientôt ». 

Ivana n’est quand même pas rassurée (Y a des ours dans cette foret ou pas ?) donc Simon décide de partir voir un point de vue en coupant à travers bois pour situer la ville de laquelle on est en réalité très proche. Ivana le suit à contre cœur car elle ne veut pas se trouver seule dans la forêt. On franchit donc le sentier et nous nous enfouissons dans les buissons. La lumière se fait plus dense. Ivana se penche pour faire son lacet et découvre une balle de golf au sol. « Mais qu’est-ce que…. » Elle franchit le dernier sapin : sans transition aucune, la voilà au milieu d’un terrain de golfe géant, niché au cœur de la forêt. S’enchaîne un gros fou-rire tellement la situation est absurde. Il y a deux secondes, on se croyait en pleine nature sauvage et maintenant, on se retrouve au beau milieu d’un terrain de golf avec des chinois (encore une fois désolée) jouant leur partie paisiblement.


On demande notre chemin à un  golfeur qui repère notre accent français. Il commence donc à nous parler en français de la situation économique de l’Europe et du problème des migrants. Il s’agit en fait d’un grand économiste mondial à la retraite et -alors qu’on ne demande rien (surtout qu’on n’y connait rien en politique et en économie)- il nous parle du sort de l’Allemagne et de la Grèce, qu’il aurait été appelé malgré qu’il est retraité pour vérifier les compte du pays (enfin si on a bien compris). Il emploie un beau vocabulaire et semble être quelqu’un d’important, mais nous on a juste envie de manger et surtout d’arriver à Deep Cove. On coupe court la conversation (de toutes facons, il a bien dû comprendre qu’on avait pas trop d’avis sur la question puis qu’on se contentait de dire « oui bien sûr » à tout ce qu’il disait). 



On demande alors notre chemin à la vendeuse de hot dog du golf et nous nous retrouvons à traverser un quartier résidentiel à la Desperate Housewives, où visiblement l’argent coule à flot (chaque maison possède plus ou moins 3 pick-up). On tente de faire du stop mais personne ne nous prend (alors qu’il s’agit de personne seule dans des voitures plus grandes que nos maisons). 

Nous poursuivons ensuite notre chemin en descendant un petit sentier au cœur d’une forêt qui longe la côte. C’est ainsi que nous rejoignons le fantastique petit village de Deep Cove. Après un lunch dans un restaurant japonais, nous profitons de ce lieu magique.



Deep Cove est une petite localité faisant partie de North Vancouver, nichée au pied du Mont Seymour (que l’on aperçoit depuis le downtown de Vancouver) dans une encablure du fjord escarpé « Indian Arms » (connu notamment pour ses forêts primaires). Ce village se compose de petites maisons en bois le long de l’eau, d’une rue commerçante aux allures d’un autre temps et d’un port de plaisance qui offre sur une vue à couper le souffle sur l’océan et les montagnes. La situation de Deep Cove fait de ce lieu un port naturel, utilisé depuis des siècles pour la pêche par les tribus amérindiennes Squamish. 

On vous laisse sur quelques photos de Deep Cove! 

Ivana & Simon